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lundi 15 août 2011




Améliorer l'image que nous nous faisons de notre corps peut grandement contribuer à tripler la perte de poids selon une nouvelle étude.


Les personnes en surpoids ou obèses qui souhaitent perdre du poids ont bien plus des chances de réussir leur perte de poids si elles travaillent pour améliorer l'image de leur corps en même temps, disent des chercheurs portugais et anglais dans une étude qui vient d'être publiée. Lisez aussi : Comment le fait d'être obèse peut affecter la confiance ?

Un programme d'intervention sur le comportement pourrait donc aider les adultes en surpoids ou obèses à perdre du poids plus facilement. Cela peut changer la façon dont les professionnels comme les nutritionnistes ou les diététiciens pourraient traiter certains patients qui détestent leur corps. Lisez aussi : Comment la prise de poids peut affecter votre relation de couple ?

L'image de son corps est une expression qui désigne comment une personne se sent en confiance dans sa propre peau (dans son propre corps). Une personne qui a une bonne image de son corps se fait donc une image positive de son propre corps, et n'a pas de complexe à vivre avec ce corps. Tandis qu'une personne qui a une mauvaise image de son corps peut développer une piètre (voire fausse) image de son propre corps, puis à vivre de manière complexée dedans (mal dans sa peau). L'image de votre corps est généralement formé par un mélange d'expérience de la vie, de personnalité et de pressions sociales. Lisez aussi :Pourquoi certains prennent du poids et d'autres restent minces ?

Durant leur étude, des chercheurs ont divisé les femmes participantes, toutes en surpoids ou obèses, en deux groupes. Le premier groupe de femmes recevait des conseils généraux sur la bonne nutrition, la gestion de stress et l'importance de prendre soin de leur santé. Le second groupe de femmes recevait les mêmes conseils santé mais participaient en parallèle à des réunions de groupe pour améliorer l'image de leur corps et pour discuter des barrières personnelles. Lisez aussi : Personnalités alimentaires : perdre du poids selon la personnalité.

Les résultats de perte de poids étaient édifiants. Les femmes en surpoids ou obèses du premier groupe perdaient 2% de leur poids initial en une année. Pendant ce temps là, les femmes en surpoids ou obèses du second groupe perdaient 3 fois plus de poids (avec 7% de poids perdu par rapport au poids de départ), toujours sur une année. Lisez aussi : Pourquoi devrais-je maigrir pour moi-même et non pour quelqu'un ?

Pour une femme de 90 kilos, cette différence passe donc de 1,8 kilogramme (si elle ne participe pas aux réunions pour casser la mauvaise image du corps qu'elle se fait) à 6,3 kilogrammes (si elle prend part aux sessions en groupes pour décomplexer et mieux accepter son propre image du corps). Il s'agit d'une différence tout à fait spectaculaire, surtout qu'elle se creuse sur une seule année. Lisez aussi nos conseils pour conserver une attitude mentale positive afin de perdre du poids.

L'étude a été menée conjointement par des chercheurs de l'Université Technique de Lisbonne (Portugal) et de l'Université Bangor (Royaume-Uni). Elle a été publiée dans la revue "International Journal of Behavioural Nutrition and Physical Activity".

Le docteur Pedro J. Teixeira, chercheur responsable qui exerce à Lisbonne, déclare que "les problèmes d'image du corps sont très courants chez les personnes en surpoids et obèses, les incitant souvent à manger leurs émotions et à rigidifier leurs modèle de consommation alimentaire, ce qui constituent de grands obstacles à la perte de poids". Lisez aussi : Chasser les pensées négatives par des affirmations positives pour maigrir.

"Nos résultats ont montré une forte corrélation entre les améliorations de l'image de son corps, surtout pour réduire l'anxiété devant les opinions d'autres personnes (dans l'entourage de la personne en surpoids), et pour induire des changements positifs dans la conduite alimentaire", poursuit-il. Lisez aussi : Que faire pour améliorer vos comportements alimentaires ?

"De là, nous pensons qu'apprendre à établir un bon contact avec votre propre corps, dans des manières plus saines, constitue un aspect important pour maintenir la perte de poids. Entretenir une bonne image de son corps devrait faire partie de n'importe quel régime amaigrissant", conclut-il. Lisez aussi : Consommation alimentaire : gérer les problèmes alimentaires.

Les chercheurs ont étudié 239 femmes en surpoids. Ces femmes avaient un IMC moyen de 31,5, bien au-delà de l'intervalle saine en matière d'IMC pour les femmes (18,5 à 24,9). Cette mesure est utilisée pour calculer si vous avez un poids santé compte tenu de votre taille. Lisez aussi nos conseils pour atteindre puis garder un poids santé.

Les chercheurs ont trouvé que travailler en groupe pour améliorer l'image du corps stimulait l'efficacité des programmes de perte de poids basés sur une alimentation ré-équilibrée et davantage d'exercices physiques.

Pendant les 12 mois de l'étude, les femmes qui participaient à des réunions de groupe avaient fait 30 sessions hebdomadaires. Pendant ces réunions, le fait de manger ses émotions, les pistes d'amélioration de l'image du corps étaient les principaux sujets abordés. D'autres sujets étaient comment surmonter les barrières personnelles à la perte de poids et les écarts de régime. Lisez aussi ce qu'il faut faire pour éviter les écarts pendant un régime amaigrissant.

Les femmes qui participaient le plus régulièrement aux réunions avaient de bien meilleures capacités à auto-réguler leur consommation alimentaire à la fin de l'étude. Elles pouvaient mieux combattre l'obésité, une maladie connue pour augmenter le risque de diabète, de maladies du coeur et de certains types de cancer, ainsi que pour réduire l'espérance de vie. Lisez aussi : Causes de l'obésité, comment la traiter et la prévenir ?


Avez-vous déjà remarqué qu'améliorer l'image de votre corps aidait votre perte de poids ? Lisez les commentaires ou donnez votre avis en cliquant ici (vos commentaires seront affichés après modération, ne postez pas plusieurs fois le même avis). Vous pouvez aussi réagir sur le forum.


La contamination alimentaire rend des millions de gens malades chaque année. Découvrez les 10 aliments les plus à risque.


Les aliments contaminés rendent des millions de personnes malades dans le monde tous les ans. Nous avons rassemblé diverses statistiques de contamination alimentaire dans les pays occidentaux les plus peuplés et classé les aliments les plus à risque sur ce plan. Certains aliments pourraient vous surprendre de par leur position dans ce classement, mais s'ils s'y trouvent, c'est parce qu'ils sont à l'issue d'un grand nombre de contamination alimentaire. Toutefois, ne rayez pour autant ces 10 aliments de votre liste de course à jamais. Certes des risques existent avec eux, mais vous devriez savoir que les aliments vendus en France (comme dans d'autres pays développés) font partie des plus contrôlés dans le monde et sont parmi les plus sûrs. Lisez aussi : Intoxication alimentaire : causes, symptômes, traitement.


RegimesMaigrir.com vous liste les 10 aliments les plus souvent contaminés :

1) EPINARDS ET AUTRES LÉGUMES-FEUILLES (BACTÉRIE E. COLI)
Vous vous rappelez peut-être des précédents d'intoxication alimentaire à cause des épinards frais en sachets, qui étaient contaminés par la bactérie Escherichia coli (E. coli). La dernière vague de contamination alimentaire célèbre se passait aux Etats-Unis en 2006, où des centaines de personnes sont tombées malades et plusieurs dizaines (essentiellement des personnes âgées et de jeunes enfants) avaient rendu l'âme à cause des épinards contaminés à l'E. coli. La faiblesse du système de production alimentaire en Amérique du Nord était par ailleurs pointée du doigt après cette vague de contamination.

Les légumes-feuilles comptent pour près de 30% de toutes les maladies d'origine alimentaire. Le problème avec les légumes-feuilles est que nous pouvons les manger crus, donc ils doivent vraiment être bien nettoyés avant consommation. Mais la contamination peut arriver à la maison tout autant qu'à la ferme. Veillez à ne pas nettoyer les viandes et les légumes-feuilles dans le même évier, et à ne pas les couper sur le même plan de travail. Et faites attention aux viandes qui dégoulinent sur le bac à légumes de votre réfrigérateur. Lisez aussi les 9 meilleurs légumes verts.


2) OEUFS (BACTÉRIE SALMONELLA)
Le suivant sur la liste des aliments à risque sont les oeufs, qui sont souvent porteurs de salmonellose (infection bactérienne due aux entérobactéries de type Salmonella), l'une des maladies d'origine alimentaire les plus fréquentes dans le monde. Les experts estiment le risque de souffrir de salmonellose à environ 0,05% (50 cas sur 100 000 personnes chaque année en moyenne dans les pays les plus riches du monde). Cette intoxication alimentaire présente les symptômes suivants (qui sont très souvent bénignes et peuvent durer 1 semaine) : diarrhée, fièvre, douleurs abdominales, vomissements, maux de tête, nausées. Les sérotypes de Salmonella les plus fréquents sont S. Enteritidis, S. Typhimurium et S. Heidelberg. Lisez aussi : Manger les oeufs au petit-déjeuner pour perdre 65% plus de poids.

La contamination alimentaire dans les oeufs est quasi systématiquement due à la bactérie Salmonella. En août 2010, l'un des plus gros producteurs américains avait par ailleurs rappelé 380 millions d'oeufs frais potentiellement contaminés par la Salmonella, ce qui reste l'un des rappels d'oeufs frais les plus importants de l'histoire. Les experts estiment que pour chaque cas de salmonellose déclarée (cas connus notamment par hospitalisation), 38 cas ne le sont pas (le patient se guérissant à domicile sans consulter un médecin par exemple).

Vous pourriez vous demander comment la bactérie salmonella peut pénétrer un oeuf. Sachez que le type de salmonelle le plus répandu infecte les ovaires des poules qui pondent les oeufs. La meilleure façon de vous protéger de la salmonellose reste faire cuire vos oeufs jusqu'à ce qu'ils ne soient plus moux ou baveux.


3) THONS (SCOMBROTOXINE)
Le grand problème avec le thon n'est pas tant le mercure, mais une toxine naturelle appelée scombrotoxine. Cette toxine peut s'accumuler dans la chair du thon, s'il n'est pas conservé dans une température suffisamment froide après avoir été capturé (le thon peut alors devenir altéré). Techniquement, l'intoxication alimentaire se produit à cause de la formation d'histamine après dégradation bactérienne de l'histidine (présente en grande quantité dans les poissons comme les thons, les maquereaux et les bonites). Lisez aussi : Que faut-il savoir sur le mercure dans les poissons ?

Le scombrotoxisme est l'intoxication par ingestion de poissons qui survient le plus fréquemment au monde (le thon étant très consommé). Malheureusement, vous ne pouvez pas vous débarrasser de cette toxine, même par la cuisson. Les symptômes qui surviennent après avoir consommé du thon contaminé sont des maux de tête, des nausées et des palpitations. Lisez aussi : Alimentation et migraine : liens entre aliments et maux de tête.


4) HUÎTRES CRUES (MICROBES NOROVIRUS ET VIBRIO)
Les huîtres sont un autre aliment à risque car les gens veulent très souvent les manger crues. La plupart des contaminations alimentaires liées aux huîtres commencent aux restaurants. Deux microbes, connus sous les noms de norovirus et de vibrio, causent la plupart des maladies d'origine alimentaire dues aux huîtres contaminées.

L'organisme vibrio est le plus dangereux des deux virus. Il est étroitement lié à la bactérie qui cause le choléra, une infection intestinale aiguë. Les huîtres peuvent être contaminées par l'eau dans laquelle elles étaient cultivées ou par une mauvaise manipulation.


5) HARICOTS CRUS ET GRAINES GERMÉES CRUES (E. COLI ET SALMONELLA)
Les germes sont de plus en plus populaires dans les buffets à salades et dans l'alimentation américaine en général. Cet aliment, qui est une germination des graines et des fèves, se développe mieux dans un environnement chaud et humide. Malheureusement, les bactéries E. coli et Salmonella prospèrent dans le même environnement.

En Europe, la dernière contamination alimentaire due aux graines germées a eu lieu en mai et juin 2011, causant près de 50 décès, plus de 100 cas graves, plus de 3 000 malades confirmés dans 16 pays européens. Rappelons que les graines germées sont graines que l'on a fait germer (généralement hors sol) pour fabriquer des nourritures ou pour préparer des semis.


6) POMMES DE TERRE (BACTÉRIE SALMONELLA)
On pourrait penser que cet aliment, l'un des produits de base dans l'alimentation occidentale, serait sans risque parce que presque personne ne mange des pommes de terre crues. Mais la question de sécurité alimentaire implique ici généralement la salade de pommes de terre.

La bactérie Salmonella est le principal problème à nouveau (comme pour les oeufs). Plus de 40% des contaminations alimentaires liées aux pommes de terre sont issues des restaurants, où la contamination croisée a eu lieu. La salmonella provoque habituellement des crampes légères et des diarrhées, mais aussi une insuffisance rénale dans les cas graves. Lisez aussi : Quelle alimentation adopter et éviter quand vous souffrez de diarrhée ?


7) FROMAGES À PÂTE MOLLE (BACTÉRIE LISTERIA)
La pasteurisation du fromage le rend plus sûr pour la consommation, mais de nombreux fromages ne sont pas pasteurisés. Les femmes enceintes peuvent être en danger si elles consomment des fromages à pâte molle comme la féta, les bries, le camembert parce qu'ils sont plus susceptibles d'être infectés par l'organisme Listeria. Lisez aussi les aliments à manger et à éviter quand vous êtes enceintes.

La Listeria est un genre bactérien qui se trouve dans beaucoup d'endroits (sur le sol, en épiphyte sur les végétaux, dans l’eau, etc.). La Listeria est hyper résistante, même aux traitements de nettoyage/désinfection et est capable de survivre longtemps dans les usines de production de l’industrie agro-alimentaire.

Les experts estiment que les femmes enceintes sont 20 fois plus susceptibles que les autres d'être infectées par la bactérie Listeria et leur recommande de ne pas manger de fromages à pâte molle. Bien que l'infection Listeria peut être bénigne chez la plupart des gens, elle peut provoquer une fausse couche chez une femme enceinte. Lisez aussi : Alimentation de la femme enceinte : attention à la peur de manger.


8) CRÈMES GLACÉES (BACTÉRIE SALMONELLA)
Les bactéries Salmonella et staphylocoques peuvent causer une contamination alimentaire dans la crème glacée. En 1994, une crème glacée nommée "Schwan" rendait malade plus de 200 000 personnes aux Etats-Unis. La glace ne contenait pourtant que 6 salmonelles par moitié de coupe de glace. Cette crème glacée ne contenait pas d'oeuf, mais sa mixture était contaminée lors du transport.

La crème glacée molle (comme une crème glacée au fromage doux par exemple) peut contenir la bactérie Listeria et peut être dangereuse pour les femmes enceintes. La contamination des crèmes glacées peut être plus fréquente dans la crème glacée faite maison à cause de l'utilisation des oeufs crus dans la recette. Lisez aussi nos conseils pour cuisiner plus sainement.


9) TOMATES (BACTÉRIE SALMONELLA)
En 2005, 2006 et 2008, des milliers de personnes connurent une épidémie de tomates contaminées à la salmonelle. Les bactéries du genre Salmonella peuvent entrer dans une tomate à travers le sol via le système de racines de la plante. Les tomates peuvent aussi être contaminées par une bactérie ou un norovirus à travers les crevasses de leur peau pendant la manipulation ou la préparation dans un restaurant. Une fois que la tomate ait été infectée, la seule façon d'éviter une maladie d'origine alimentaire à cause d'elle consiste à la faire cuire. Ainsi, les ketchups et sauces tomates maison ne sont pas à risque (puisque la salmonelle ne résiste pas à la cuisson). Lisez aussi : Manger plus de fruits cet été : 16 suggestions.


10) BAIES (PARASITE CYCLOSPORA)
La Cyclospora est un type de parasite qui entre dans votre organisme quand vous mangez des aliments contaminés par les oeufs du parasite. Les framboises d'Amérique du Sud ont déjà provoqué divers cas de contamination alimentaire dans le passé (notamment en Amérique du Nord). L'hépatite A, un virus qui affecte le foie, a également été un problème lié aux baies contaminées. En 1997, 1,2 millions kilogrammes de fraises furent rappelés parce qu'elles étaient contaminées par l'hépatite A. Lisez aussi : Détoxification du foie : 10 aliments pour une détoxication du foie.


La meilleure manière de vous protéger de la contamination alimentaire reste de bien nettoyer vos aliments, de les cuire correctement, de combattre la contamination croisée et de réfrigérer adéquatement. N'ayez pas peur de produits frais. Utilisez votre bon sens pour éviter les aliments potentiellement contaminés.


Et vous, prenez-vous des précautions nécessaires pour éviter une contamination alimentaire quand vous faites la cuisine ? Lisez les commentaires ou donnez votre avis en cliquant ici (vos commentaires seront affichés après modération, ne postez pas plusieurs fois le même avis). Vous pouvez aussi réagir sur le forum.


Le cancer du sein pourrait être expliqué par l'obésité notamment, selon une étude anglaise, que nous détaillons dans cet article.

L'obésité est l'une des plus grands facteurs de risque de la forme la plus courante de cancer du sein selon les conclusions d'une étude anglaise. L'alcool puis le tabac sont les plus grands coupables derrière l'obésité, toujours selon l'étude. Des chercheurs ont analysé les liens entre un certain nombre de facteurs de style de vie et les taux hormonaux chez les femmes post-ménopausées. Lisez aussi : Que savoir sur la prise de poids pré ou post ménopause ?

Après la ménopause, une quantité supérieure d'hormones est connue pour être associée à un risque accru de cancer du sein. Les chercheurs ont rassemblé des données sur plus de 6 000 femmes qui ne souffraient pas de cancer du sein (au départ de l'étude) afin de regarder comment leur taux d'hormones peuvent être liés à des facteurs tels que leur âge, leur consommation d'alcool ou de cigarettes, et leur poids corporel. Lisez aussi : Cancer du sein : alimentation pour prévenir le cancer du sein.

Les chercheurs ont trouvé que le taux d'hormones, surtout les hormones oestrogènes, était plus élevé chez les femmes obèses que chez les femmes de poids normal. Ils ont également trouvé que les femmes qui buvaient 20 grammes d'alcool ou plus chaque jour, ou qui fumaient 15 cigarettes ou plus chaque jour, avaient un taux d'hormone plus élevé. Lisez aussi : L'huile de poisson réduirait le risque de cancer du sein.

Les auteurs de l'étude disent que la relation entre un IMC plus élevé et un taux d'oestrogène supérieur n'est pas nouvelle. Cette relation explique pourquoi les femmes obèses et ménopausées ont un plus grand risque de cancer du sein. Toutefois, bien que cette étude suggère comment ces facteurs de risque liés au style de vie peuvent être associés au risque de cancer du sein, la conception de cette étude signifie qu'elle ne peut pas prouver ce lien. Lisez aussi : Comment s'alimenter pendant un traitement de cancer du sein ?

Par exemple, nous ne pouvons pas dire avec certitude si l'obésité augmente le taux d'hormone ou si le taux d'hormone contribue à l'obésité d'une femme. Egalement, cette étude examinait uniquement les femmes qui ne développaient pas un cancer du sein pendant le suivi de l'étude (qui a lieu après sa fin). En comparaison, il aurait été utile de voir si les femmes qui avaient développé un cancer du sein après l'étude avaient un taux d'hormones supérieur et d'autres facteurs de risque associés avant leur diagnostic. Lisez aussi : Déséquilibre hormonal et prise de poids : causes, symptômes.

Malgré ces limites, cette étude est cohérente avec les conseils actuels qui recommandent de maintenir un poids santé, de limiter la consommation d'alcool et de s'abstenir de fumer pour réduire le risque de cancer (surtout le risque de cancer du sein). Lisez aussi : Risque de cancer du sein plus élevé chez les femmes en surpoids ou obèses.


D'où vient cette étude ? Elle a été réalisée par des chercheurs de l'Université d'Oxford (Angleterre) et a été financée par le Centre de Recherche contre le Cancer du Royaume-Uni. L'étude a été publiée dans la revue à comité de lecture "British Journal of Cancer".


De quel type d'étude s'agit-il ? Cette étude examinait la relation entre les facteurs de risque du cancer du sein et les taux d'hormones dans le sang, puisant les données sur 6 000 femmes rassemblées à partir de 13 études publiées auparavant. Lisez aussi : Prévention du cancer : 7 aliments pour éviter le cancer.

Certains cancers du sein, mais pas tous, sont dépendants des hormones. Cela veut dire qu'ils sont ravitaillés par les hormones sexuelles (surtout par l'oestrogène). Les auteurs de l'étude disent que même si le risque de cancer du sein chez les femmes post-ménopausées est connu pour être lié au taux d'hormones comme celui de l'oestrogène, les facteurs qui déterminent le taux de ces hormones ne sont pas encore bien compris. Lisez aussi : Aliments cancérigènes : quelle alimentation provoque le cancer ?

Bien que l'obésité est censée augmenter le risque de cancer de par son association avec un taux élevé d'oestrogène, les scientifiques ne sont pas encore certains sur la manière dont d'autres facteurs de risque affectent le taux d'hormones. Lisez aussi : DHEA : l'hormone DHEA aide-t-elle à maigrir ?

Les études rassemblées pour cette analyse étaient des études prospectives et de cohorte, qui avaient évalué des femmes au début de l'étude puis les avaient suivi pour voir si elles développaient ensuite un cancer du sein. Toutefois, les auteurs de cette étude étaient en train d'analyser les données transversales à partir de ces 13 études. Concrètement, les auteurs étaient en train de regarder les données collectées lors de la première évaluation des femmes. Lisez aussi : Traitement hormonal substitutif (substitution d'hormone).

Ces données couvraient divers aspects de la santé des femmes, et les facteurs potentiellement liés au risque de cancer du sein : des tests sanguins pour vérifier le taux d'hormones des femmes, les mesures de la taille et du poids corporel, les facteurs de style de vie (tabagisme, alcool, etc.). Cette nouvelle analyse observait seulement les femmes dans les études de cohorte qui ne développaiennt pas de cancer du sein pendant la période de suivi post-édude. Lisez aussi : Cortisol : taux de cortisol élevé, stress et prise de poids.


Qu'implique cette étude ? Les chercheurs disent qu'ils avaient pour objectif de rassembler les études de cohorte qui avaient inclus des données sur le taux d'hormones et sur le risque de cancer du sein chez les femmes post-ménopausées. Les études rassemblées étaient identifiées par des recherches de documentation assistées par ordinateur, à partir des articles pertinents et à partir des discussions avec des collègues. Lisez aussi : Prendre les suppléments d'hormones thyroidiennes pour perdre du poids ?

Les 13 études rassemblées étaient éligibles à l'inclusion si elles présentaient des données sur les taux d'hormones et sur le risque de cancer du sein, utilisant des échantillons de sang collectés de manière prospective chez les femmes post-ménopausées. Dans ces 13 études, les femmes étaient suivies afin d'identifier celles qui développaient ensuite un cancer du sein. L'analyse faite dans l'étude de 2011 utilisait uniquement des données provenant des femmes qui n'avaient pas développé un cancer du sein pendant la période de suivi de chaque étude (qui a lieu après la fin des études). Lisez aussi nos conseils pour mieux vivre la ménopause.

La description des critères d'inclusion pour les études éligibles, et l'utilisation annoncée par les chercheurs des "recherches de documentation assistées par ordinateur" suggèrent que cela aurait pu être une analyse méthodique (analyse complète). Toutefois, comme les méthodes utilisées par les chercheurs ne sont pas déclarées explicitement et qu'aucune liste de bases de données médicales recherchées ne fût fournie, il n'est pas clair si (ou comment) les chercheurs ont veillé à ce que leur recherche soit détaillée, et que toutes les études pertinentes avaient pu être identifiées.

Les chercheurs ont analysé les données rassemblées sur les taux de toutes les hormones dont la communauté scientifique pense produire un effet sur le cancer du sein, y compris l'oestrogène, l'androstènedione, la DHEA et la testostérone.

Les chercheurs avaient également analysé une hormone appelée "globuline", qui s'attache aux hormones sexuelles puisque seulement les hormones "libres" et "non reliées" sont biologiquement actives. Le taux de globuline déterminera l'activité des hormones sexuelles. Lisez aussi : Trop de personnes ne savent pas que l'obésité cause le cancer.

Les chercheurs avaient aussi identifié des informations sur les facteurs reproductifs et d'autres facteurs de risque chez les femmes post-ménopausées : l'âge de leur puberté, le type de ménopause (naturelle ou provoquée par la chirurgie), le tabagisme, la consommation d'alcool et l'Indice de Masse Corporelle (IMC). Lisez aussi : La puberté précoce des filles serait liée à l'obésité.

En utilisant des méthodes statistiques, les chercheurs ont exploré toute association entre le taux d'hormones et les facteurs de risque de cancer du sein.


Quels étaient les résultats fondamentaux ? Les chercheurs disent que les 13 études internationales fournissaient des données sur plus de 6 000 femmes. En résumé, leurs principales conclusions étaient :
  • La corrélation la plus forte était entre le taux d'hormones sexuelles et les IMC des femmes (les taux d'hormones les plus élevés étaient trouvés chez les femmes qui avaient les IMC les plus élevés).
  • Toutes les hormones étaient supérieures chez les femmes obèses que chez les femmes minces. La plus grande différence s'observait sur le taux de l'oestradiol libre (non attaché).
  • Les femmes qui fumaient 15 cigarettes ou plus par jour avaient des taux supérieurs de toutes les hormones à ceux des non-fumeuses. La plus grande différence se trouvait dans le taux de testostérone (un taux supérieur de testostérone chez les fumeuses).
  • Les femmes qui buvaient 20 grammes d'alcool ou plus par jour avaient des taux plus élevés de toutes les hormones que celles qui n'en boivent pas. La plus grande différence s'observait sur le taux de DHEA, qui était supérieur chez les femmes qui boivent de l'alcool.

Lisez aussi : "Liens entre les grillades et le cancer" et "Risque de cancer accru par certains régimes pauvres en glucides".

Les chercheurs avaient également trouvé que :
  • Tous les taux d'hormones étaient plus faibles chez les femmes âgées que chez les femmes plus jeunes.
  • Les hormones mâles (des androgènes, dont la plus connue est la testostérone) étaient moins nombreuses chez les femmes qui avaient subi une "ménopause chirurgicale" (femmes qui avaient fait enlever leurs ovaires chirurgicalement) que chez celles qui avaient une ménopause naturelle. La plus grande différence se trouvait sur le taux de testostérone.
  • Les taux d'hormones n'étaient pas fortement liés à d'autres facteurs de risques connus pour le cancer du sein : l'âge de ménopause, le nombre d'enfants, l'âge de la première grossesse, l'antécédent familial.


Comment les chercheurs ont-ils interprété les résultats ? Les chercheurs disent que les taux d'hormones sexuelles, connues pour augmenter le risque de cancer du sein, sont associés à plusieurs facteurs de risque connus ou soupçonnés, comme l'IMC, le tabagisme et l'alcoolisme. Les chercheurs disent que leur étude aide à comprendre pourquoi ce sont des facteurs de risque, et comment ils pourraient influencer les taux d'hormones. Lisez aussi nosexplications sur l'obésité.


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L'analyse sur le long terme la plus détaillée des facteurs qui influencent la prise de poids indique la meilleure approche pour maigrir.



Cela ne devrait surprendre personne de savoir que les gens vivant dans les pays occidentaux sont de plus en plus en surpoids de nos jours, plus obèses que jamais auparavant. Ne sont pas seulement concernés les personnes génétiquement enclines à prendre du poids, ou qui ont été en surpoids toute leur vie. Nombreux sont ceux qui étaient minces à l'entrée dans l'âge adulte, et qui ont pris des kilos superflus à partir de la trentaine ou de la quarantaine. Lisez aussi les 10 aliments pour retrouver la ligne.

Ce n'est non plus un secret pour personne que le conseil maintes fois entendu de manger moins et de faire davantage d'exercice physique n'aide pas toujours à inverser l'inexorable augmentation du poids corporel. Personne n'aime se sentir privé de nourritures favorites ou se lever de la table à manger en ayant encore faim. Et la notion que l'on doit généralement manger moins pour gérer le poids corporel ne convient pas vraiment aux personnes qui vivent dans les pays occidentaux. Lisez aussi les 12 habitudes alimentaires qui font maigrir.

Alors les nouvelles conclusions d'une étude américaine devraient intéresser beaucoup de personnes. Les résultats de cette étude portent sur les aliments spécifiques que les gens devraient manger moins souvent, ainsi que sur les aliments qu'ils devraient manger plus souvent, afin de ne pas prendre du poids (voire pour maigrir) lorsqu'ils vieillissent. Lisez aussi :Bien vieillir et garder la ligne en adoptant une bonne nutrition.

La nouvelle étude en question est menée par cinq experts en nutrition et en santé publique de l'Université de Harvard (Etats-Unis). Cette étude est de loin l'analyse sur le long terme la plus détaillée sur les facteurs qui influencent la prise de poids. Elle impliquait 120 877 hommes et femmes bien éduqués, qui étaient en bonne santé et n'étaient pas obèses au début de l'étude. En plus de l'alimentation, cette étude a des choses importantes à dire sur l'exercice physique, le sommeil, les habitudes devant la TV, le tabagisme et la consommation d'alcool.

Les participants à l'étude étaient tous des infirmiers, des médecins, dentistes et vétérinaires. Ils étaient suivis entre 12 et 20 ans par les responsables de l'étude. Tous les 2 ans, les participants complétaient des questionnaires très détaillés sur leurs conduites alimentaires, sur leurs autres habitudes et sur leur poids à date. Les résultats fascinants de cette étude étaient publiés dans le numéro de juin de la revue médicale "The New England Journal of Medicine".

L'analyse examinait comment une gamme de facteurs influençait la prise de poids ou la perte de poids pendant chaque période de 4 années pendant l'étude. Le participant moyen prenait 1,5 kilogramme tous les 4 ans, pour une prise de poids totale de 7,6 kilos sur 20 années.

"Cette étude montre que la sagesse conventionnelle qui consiste à manger tous les aliments en modération, à manger moins de calories et à éviter les aliments gras n'est pas la meilleure approche", dit le docteur Dariush Mozaffarian, cardiologue et épidémiologiste à Harvard et principal auteur de l'étude. "Ce que vous mangez fait vraiment la différence. Ne faire que compter les calories ne sera pas vraiment important à moins que vous ne regardiez les types de calories que vous êtes en train de manger". Lisez aussi les principales causes de la prise de poids.

Le docteur Frank B. Hu, un expert en nutrition à Harvard et co-auteur de l'analyse, dit que "dans le passé, les experts avaient tendance à accorder beaucoup d'importance sur un seul facteur unique de l'alimentation à chaque fois. Mais ne regarder qu'un remède miracle n'a pas résolu le problème de l'obésité".

Le docteur Dariush Mozaffarian ajoute que "l'affirmation par l'industrie agro-alimentaire qu'il n'existe pas de mauvais aliments n'est pas correcte".

"Il existe bel et bien des bons aliments et de mauvais aliments, et le conseil devrait être de manger davantage de bons aliments et moins de mauvais aliments", dit-il. "La notion qu'il est acceptable de manger tous les aliments en modération n'est qu'une excuse pour manger ce que vous voulez". Lisez aussi les aliments qui facilitent l'amaigrissement.

L'étude a montré que l'activité physique avait produit les bienfaits attendus sur le plan du contrôle du poids. Les personnes qui faisaient moins d'exercice physique pendant la durée de l'étude avaient tendance à grossir, tandis que celles qui augmentaient leur niveau d'activité physique ne prenaient pas de poids. Lisez aussi les 10 manières simples de devenir plus actifs.

Les personnes qui augmentaient le plus leur niveau d'activité physique prenaient 0,8 kilo de moins que le reste des participants sur chaque période de 4 années. Mais les chercheurs avaient trouvé que les types de nourritures consommées par les gens produisaient un plus grand effet global que les changements en activité physique. Lisez aussi comment trouver du temps pour faire du sport.

"L'activité physique et l'alimentation sont toutes les deux importantes pour contrôler le poids corporel, mais si vous êtes assez actifs et ignorez les règles d'une alimentation saine et équilibrée (et ne connaissez pas les mauvais aliments à éviter), vous pouvez toujours prendre du poids (ou ne pas réussir à maigrir)", dit le docteur Walter Willett, président du département nutrition à l'Ecole de Santé Publique de Harvard et co-auteur de l'étude. Lisez aussi les types d'aliments à éviter de manger.


> DE PETITES CHOSES SIGNIFIENT BEAUCOUP
Les gens ne deviennent pas en surpoids du jour au lendemain. Les kilos superflus s'accumulent lentement, souvent de manière inaperçue, jusqu'à un jour où aucun vêtement dans votre armoire ne vous convient comme avant. Lisez aussi nos 10 conseils pour éviter les aliments malsains.

Plus important encore que son effet sur l'apparence et sur la garde-robe, cette prise de poids progressive nuit à la santé. Au moins 6 autres études précédentes avaient trouvé qu'une augmentation du poids corporel augmente le risque de développer :
  • Chez les femmes : les maladies du coeur, le diabète, la congestion cérébrale et le cancer du sein
  • Chez les hommes : les maladies du coeur, le diabète, le cancer du côlon.

La beauté de cette nouvelle étude se trouve dans sa capacité à montrer, en se basant sur des expériences de la vie réelle, à quel point de petits changements dans le comportement alimentaire, dans les habitudes d'activité physique et dans d'autres habitudes de vie peuvent avoir pour conséquence de grands changements en poids corporel avec le temps. Lisez aussicomment améliorer les comportements alimentaires.

En moyenne, les participants à l'étude prenaient 0,5 kilogramme par an, qui s'accumule pour atteindre 9 kilos sur 20 ans. Certains participants prenaient davantage de poids, environ 1,7 kilogramme par année, tandis qu'une minorité réussissait à stabiliser leur poids voire à maigrir.

Les participants qui étaient en surpoids au début de l'étude avaient tendance à prendre le plus de poids ensuite, ce qui augmentait sérieusement leur risque de maladies liées à l'obésité. Le docteur Frank B. Hu dit que "les gens qui étaient déjà en surpoids au moment où l'étude démarre avaient tendance à prendre particulièrement soin de ce qu'ils mangent". Lisez aussi :Traitement et prévention de l'obésité.

Les aliments qui contribuaient à la plus grande prise de poids n'étaient pas surprenants. Les frites se classaient en haut de la liste. Une consommation accrue de cet aliment seul était associée à une prise de poids moyenne de 1,5 kilo sur chaque période de 4 années. Lisez aussi les détails sur une étude qui conclut que le type d'aliments fait grossir et non sa teneur calorique.

D'autres contributeurs importants à la prise de poids étaient les chips (0,77 kilo), les boissons sucrées (0,5 kilo), les viandes rouges et les viandes transformées (respectivement 0,43 et 0,41 kilo), d'autres formes de pommes de terre (0,26 kilo), les bonbons et les desserts (0,18 kilo), les grains raffinés (0,17 kilo), d'autres aliments frits (0,15 kilo), les jus de fruits 100% naturels (0,14 kilo) et le beurre (0,13 kilo). Lisez aussi les 10 aliments qui font le plus grossir au printemps.

N'étaient pas non plus surprenants la plupart des aliments qui permettaient une perte de poids ou tout au moins une absence de prise de poids quand ils étaient consommés en des quantités supérieures pendant l'étude : fruits, légumes, grains entiers. En comparaison avec ceux qui prenaient le plus de poids, les participants qui perdaient du poids consommaient 3 portions de légumes de plus chaque jour. Lisez aussi les 20 aliments qui vous aident à maigrir.

Mais contrairement à ce que de nombreuses personnes pensent, une consommation accrue de produits laitiers, que ce soit écrémés (sans matières grasses) ou non allégé (lait et fromage), produit un effet neutre sur le poids corporel.

Et malgré le conseil traditionnel de manger moins gras, la perte de poids était supérieure chez les gens qui mangeaient le plus de yaourt et de noix (y compris le beurre de cacahuète) sur chaque période de 4 années.

Les noix sont riches en graisse végétale, et de petites études avaient déjà montré que manger du beurre de cacahuète peut aider les gens à maigrir et à stabiliser le poids obtenu, probablement parce que ce beurre ralentit le retour de la faim.

Le fait que le yaourt, parmi tous les aliments, soit le plus fortement associé à la perte de poids était la conclusion alimentaire la plus surprenante de l'étude, disent les chercheurs. Les participants qui mangeaient du yaourt perdaient en moyenne 0,37 kilogramme toutes les 4 années.

Le yaourt contient des bactéries saines qui, dans des études menées sur des animaux, augmentaient la production d'hormones intestinales qui améliore la satiété et diminue la faim, dit le docteur Frank B. Hu. Ces bactéries peuvent également élever le taux métabolique du corps, rendant la gestion du poids corporel plus facile. Toutefois, il faudrait idéalement privilégier les yaourts nature, plutôt que d'autres types de yaourts. Lisez aussi : Manger les yaourts riches en probiotiques pour maigrir après avoir accouché.

Mais, de manière cohérente avec les conclusions de la nouvelle étude, le métabolisme prend un coup des glucides raffinés (sucres et féculents dérobés de leurs fibres, comme la farine blanche). Une autre étude avait comparé les effets des glucides raffinés avec les effets des grains entiers à la fois chez les animaux et les humains. Cette étude avait trouvé que le métabolisme, qui détermine combien de calories sont utilisées au repos, ralentissait avec la consommation de grains raffinés mais restait identique après la consommation de grains entiers. Lisez aussi : Métabolisme et perte de poids : comment dépensez-vous vos calories ?


> LES AUTRES INFLUENCES
Comme d'autres petites études le suggéraient, la quantité d'heures passées par les gens à dormir chaque nuit influençait leurs changements de poids. En général, les gens qui dormaient moins de 6 heures ou plus de 8 heures par nuit avaient tendance à prendre le plus de poids. Parmi les explications possibles étaient les effets des courtes nuits sur les hormones de satiété, ainsi qu'une opportunité à manger davantage pendant les heures où la personne est éveillée, dit le docteur Frank B. Hu. Lisez aussi : Dormir aide à maigrir.

Il n'était pas surpris par la conclusion que plus les gens regardaient la télévision et plus ils prenaient de poids, très probablement parce qu'ils sont influencés par un déluge de publicités pour les aliments (surtout aux Etats-Unis) et par les grignotages en face de la TV.

La consommation d'alcool avait une relation intéressante avec les changements de poids. Aucun effet significatif n'était remarqué parmi les participants qui augmentaient leur consommation pour atteindre un verre de vin par jour, mais les augmentations en d'autres formes d'alcool étaient susceptibles de faire grossir. Lisez aussi : Comment alléger les calories des boissons alcoolisées d'été ?

Comme prévu, des changements dans le tabagisme influençait aussi les changements de poids. En comparaison avec les gens qui ne fumaient jamais, ceux qui avaient arrêté de fumer pendant la précédente période de 4 ans prenaient en moyenne 2,35 kilogrammes de poids. La prise de poids qui suit était minime, seulement de 0,06 kilo pour chaque période de 4 ans qui suivait l'arrêt. Lisez aussi : Pourquoi les fumeurs grossissent-ils après avoir arrêté de fumer ?

Les personnes qui continuaient à fumer perdaient 0,3 kilo sur chaque période de 4 années. Les chercheurs conjecturent que cette légère perte de poids pourrait être provoquée par des maladies sous-jacentes et non diagnostiquées, surtout parce que les personnes qui avaient commencé à fumer ne constataient aucun changement en poids corporel (ce qui permet de conjecturer que fumer n'aide pas à maigrir). Lisez aussi : Comment manger correctement après l'arrêt du tabagisme ?


Et vous, quels bons aliments mangez-vous et quels mauvais aliments évitez-vous pour maigrir ? Lisez les commentaires ou donnez votre avis en cliquant ici (vos commentaires seront affichés après modération, ne postez pas plusieurs fois le même avis). Vous pouvez aussiréagir sur le forum.




La combinaison alimentaire est une théorie ancienne, qui trouve de nombreux partisans mais également de nombreux détracteurs.

Le concept de combinaison alimentaire n'est pas nouveau, il consiste à combiner les bons aliments ensemble ou à éviter de consommer certains groupes d'aliments en la présence d'autres. Ce n'est pas un concept qui prévaut uniquement dans l'alimentation ayurvédique, il s'applique aussi dans la naturopathie occidentale. Cependant, beaucoup de gens reprochent l'absence de base scientifique à ce qu'ils considèrent comme un mythe. Lisez aussi la fiche du régime Shelton (basé sur les combinaisons alimentaires).

Dans cet article, RegimesMaigrir.com vous explique pourquoi certaines personnes pensent qu'il y a réellement une combinaison d'aliments à ne pas manger ensemble, et pourquoi d'autres personnes trouvent qu'il n'y a aucune raison de croire à la combinaison alimentaire.


> CERTAINS ALIMENTS NE SONT PAS À MANGER ENSEMBLE : POURQUOI ?
Le socle de la théorie de combinaison alimentaire est que certains aliments peuvent être alcalins ou acides par nature, et ont besoin de certaines enzymes différentes pour leur digestion. Si ces différents types d'aliments sont combinés les uns avec les autres, ils pourraient provoquer l'indigestion, la flatulence voire certaines pathologies comme l'arthrite oule syndrome de l'intestin irritable, ainsi que divers effets secondaires.

Voici certaines combinaisons d'aliments à suivre selon les partisans de cette théorie :
  • Manger les nourritures très riches en féculents et les protéines lourdes séparément, puisqu'elles n'iraient pas ensemble. Par exemple les pommes de terre et les viandes, ou encore le riz et le poulet devraient être mangés séparément. Cela pourrait sembler étrange au début, mais une digestion optimale nécessiterait que de tels aliments extrêmes "alcalins/acides" soient consommés à des moments différents.
  • Manger les fruits à part parce qu'ils se digèrent très vite. Quand les fruits sont consommés avec n'importe quel autre aliment comme les céréales ou les viandes, ils créeraient une réaction croisée, fermenter et finalement putréfier (pourrir) en libérant des gaz toxiques.
  • Manger les melons à part, en évitant de les manger avec n'importe quel autre fruit puisqu'ils pourraient ne pas être bien digérés en la présence d'autres fruits, et parce qu'ils se décomposent très facilement et rapidement.
  • Manger seulement un seul féculent à chaque repas.
  • Il ne faudrait pas mélanger les protéines animales lourdes avec les protéines végétales lourdes.
  • La théorie de combinaison alimentaire conseille d'éviter de consommer des produits laitiers avec des agrumes.
  • Il conviendrait d'esquiver les mélanges de fruits avec les pommes de terre.
  • Il ne faudrait jamais faire cuire le miel. Dans les recettes de dessert, il devrait être indiqué qu'il ne faut pas chauffer le miel et qu'il ne faut jamais le mélanger avec des quantités égales de beurre clarifié puisque cette combinaison pourrait s'avérer toxique et vénéneuse.
  • Les boissons froides comme l'eau glacée et les boissons gazeuses ne devraient pas être bues après un reoas puisqu'elles diminueraient la digestion et pourraient provoquer l'indigestion.
  • Le lait serait incompatible avec les poissons, les viandes, les melons, les produits du lait caillé (comme le tofu), les agrumes, les pains et les cerises.
  • Eviter de boire du lait de soja tout en mangeant des oeufs. Cela s'expliquerait par le fait que le lait de soja pourrait réduire l'activité de la protéase, qui est utilisée pour aider le corps humain à assimiler les protéines (or les oeufs sont très riches en protéines).
  • Les radis seraient incompatibles avec le lait, la banane et les raisins secs.
  • Les légumes de la famille des solanées (pommes de terre, tomates, aubergines, poivrons) ne devraient pas être consommées en combinaison avec les produits laitiers, les melons et les concombres.
  • Les produits du lait caillé ne devraient pas être mêlés avec le lait, les boissons chaudes, les viandes, les poissons et les mangues.
  • Les oeufs ne devraient pas être mélangés avec les fruits, les fromages et les bananes.
  • Le maïs ne devrait pas être combiné avec les dattes et les raisins secs.
  • Ne mangez pas le kaki (le fruit) avec les patates douces. Ces dernières produisent de l'acide hydrochlorique dans votre estomac. Or cet acide peut contribuer à transformer le kaki en précipitant dans votre organisme. Et les précipitants peuvent devenir des pierres insolubles, que vous ne pouvez pas digérer ni expulser du corps.
  • Ne pas consommer le lait et le chocolat ensemble. Bien que le lait soit riche en protéines et en calcium, le chocolat contient de l'acide oxalique. Consommés ensemble, le calcium du lait et l'acide oxalique du chocolat pourraient se mélanger et former de l'oxalate de calcium insoluble, qui est non seulement indigeste mais pourrait aussi provoquer la diarrhée.
  • Certains fruits ne vont pas bien ensemble avec les fruits de mer. Si vous mangez des raisins, des cenelles, des grenades ou kaki avec des fruits de mer, vous risqueriez de devenir nauséeux et avoir un estomac distendu et douloureux. Et vous pourriez aussi souffrir de la diarrhée. C'est parce que ces fruits contiennent du tanin qui, quand ils sont combinés avec des protéines, pourraient produire des matières insolubles et indigestes. Il est souhaitable que vous mangiez ces fruits 4 heures après avoir mangé des fruits de mer.

Certaines de ces combinaisons pourraient sembler incroyables mais les partisans de la théorie de combinaison alimentaire sont persuadés que respecter ces conseils fera du bien à votre tube digestif. Cela ne nuit pas non plus à la santé de les essayer, et les résultats pourraient bien changer votre perception de la manière dont vous mangez vos aliments. Lisez aussi : Comment fonctionne le tube digestif ?


> LA COMBINAISON ALIMENTAIRE EST-ELLE UN MYTHE ?
Beaucoup d'experts en nutrition pensent que l'idée de combiner certains types d'aliments au même repas puisse provoquer des effets secondaires (de l'indigestion à l'épuisement en passant par la prise de poids, etc.) est farfelue et ni plus ni moins qu'un mythe alimentaire.

Il existe diverses variations sur ce thème de combinaison des aliments, mais la plus courante est que les protéines et les féculents ne devraient jamais être consommés ensemble. Cette combinaison "interdite" a une explication qui sonne très scientifique, allant dans ce sens. Les féculents exigent un environnement alcalin pour leur digestion, tandis que les protéines exigent un environnement acide pour être bien digérées. Quand vous mangez ces aliments en même temps, le système digestif se bloque puisqu'il est tiraillé dans deux directions opposées. Les aliments se bloquent alors dans votre organisme, où les glucides fermentent et les protéines pourrissent. Lisez aussi : 10 aliments interdits quand vous voulez perdre du poids.

Quand cette théorie était mise en avant à la fin du 19ème siècle, nous ne comprenions pas encore totalement comment le système digestif humain fonctionnait. Alors nous pourrions nous montrer compréhensifs envers les personnes qui avaient inventé cette théorie de ne pas mélanger féculents et protéines. Même si leur théorie était naturellement illogique, il fallait la remettre dans le contexte historique de l'époque. Lisez aussi nos conseils pour améliorer la digestion.

Mais de nos jours, nous avons une compréhension solide de la manière dont la nourriture est digérée et nous pouvons affirmer désormais que cette idée est complètement fausse. Le problème est que certaines personnes écrivent encore des livres de régime en se basant sur cette théorie. Voici pourquoi la combinaison alimentaire ne tient pas debout (tout au moins sur le plan "féculents-protéines"). Lisez aussi : 10 mythes sur l'alimentation démystifiés.

Votre système digestif fonctionne en quelque sorte comme une station de lavage de voiture. Quand vous conduisez votre voiture à travers la station, une séquence de produits chimiques différents jaillit de divers gicleurs, visant diverses parties de votre voiture. Mais toute votre voiture passe à travers la station de lavage en une fois.

De la même manière, toute chose que vous mangez passe à travers tout votre système digestif et le voyage est pratiquement la même chose, peu importe le type ou la combinaison d'aliments que vous consommez.

Le premier arrêt, après que vous ayiez mâché et avalé vos aliments, se trouve à l'estomac. Là, la nourriture est traitée dans un bain acide, qui a plusieurs objectifs. D'abord, l'acide extermine les bactéries et d'autres pathogènes qui pourraient autrement vous rendre malades. Ensuite, le suc gastrique (l'acide de l'estomac) commence à décomposer toutes les protéines et de les préparer pour les phases ultérieures de digestion. Lisez aussi : Flore intestinale : liens entre bactéries intestinales et obésité.

Là se trouve la première fissure de la théorie de combinaison alimentaire. Un fait qui a apparemment échappé aux partisans de la théorie glucide-alcalin est qu'aucun glucide n'est ingéré sans que cela soit suivi d'une réaction acide directe dans l'estomac.

L'arrêt suivant dans la station de lavage digestive se trouve dans le petit intestin. Là, le suc gastrique est neutralisé par les sucs pancréatiques (les jus du pancréas), et cela permet une variété d'enzymes de fonctionner (puisque la plupart des enzymes ne fonctionnent pas bien dans les environnements acides). Certaines enzymes digèrent les protéines, d'autres enzymes digèrent les glucides, d'autres encore digèrent les graisses. Mais toute la gamme d'enzymes est produite à chaque fois, peu importe ce que vous mangez. Lisez aussi : Enzymes pour la digestion et l'absorption des nutriments.

Non seulement votre système digestif est capable de digérer une combinaison de protéines et de glucides (féculents), mais il semble surtout qu'il s'agit du paramétrage par défaut. Et il paraît parfaitement illogique de penser que le corps puisse avoir été conçu pour digérer les protéines séparément des glucides.

Il faut aussi savoir que la plupart des féculents contiennent des protéines, et vice versa. Nous pourrions passer des jours à argumenter sur la question de savoir si les humains sont conçus pour consommer les grains ou les protéines animales, mais beaucoup d'experts estiment que les humains sont conçus pour consommer du lait maternel pendant les tous premiers mois. Et imaginez-vous un seul instant que les mères qui allaitent doivent avoir un sein qui fournit uniquement des protéines et l'autre uniquement des glucides ? Il s'agit d'un exemple visuel, mais très logique et qui devrait convaincre même les plus sceptiques n'est-ce pas ? Lisez aussi : Aliments sucrés, aliments riches en sucres / glucides.

En fait, la plupart des aliments que nous pouvons identifier comme féculents contiennent des protéines. Environ 14% des calories contenues dans les spaghetti proviennent de protéines par exemple. Le riz et les pommes de terre contiennent environ 8% de calories à partir de protéines, et le pain de blé contient environ 16% de calories à partir des protéines.

D'un autre côté, les haricots et les légumineuses, c'est-à-dire les aliments qui répondent à la majorité des besoins du monde en protéines, contiennent environ autant de glucides que de protéines. Les partisants de la théorie de combinaison alimentaire n'approuveront pas du tout l'idée de manger un steak et des pommes de terre au même repas, mais approuvent un bol de soupe d'haricots noirs. Et pourtant, ces deux plats présentent à peu près la même proportion de protéines et de glucides. Lisez aussi : Bienfaits santé des légumineuses.

Maintenant, malgré les arguments implacables que RegimesMaigrir.com vient de présenter, beaucoup de gens diront que suivre les conseils de la combinaison alimentaire les aide à se sentir en meilleure forme ou à perdre du poids. Cela est effectivement possible.

Les règles de combinaison alimentaire présentent un avantage insoupçonné (et involontaire). Vous finissez par manger moins que vous les respectez. Les repas typiques pris au restaurant, par exemple, incluent des protéines, des féculents et des légumes. Si vous suivez les règles de combinaison d'aliments, quelques portions de ce repas resteront sur votre assiette. Et même quand vous faites la cuisine chez vous, pour vous-même, des études montrent que quand un repas contient moins de choses différentes (n'est pas varié), vous avez tendance à consommer moins de calories (rappelez-vous de la quantité de nourritures que vous aviez mangé la dernière fois que vous vous êtes arrêtés à un buffet). Lisez aussi les 50 façons de manger moins de calories.

Ne pas trop remplir votre estomac peut sûrement améliorer la digestion, réduire la fatigue, améliorer la perte de poids. Vous pourriez probablement obtenir les mêmes résultats en réduisant simplement les tailles des portions que vous servez à table (en mangeant moins en fait). Mais, si suivre ces règles de combinaison alimentaire semble marcher pour vous, faites-le. Sachez simplement qu'il n'y a pas de raison physiologique ou biochimique d'éviter de combiner féculents et protéines. Lisez aussi les 7 étapes vers une perte de poids permanente.

En fait, il existe au moins une raison de combiner les protéines et les féculents (au lieu de les manger séparément). Manger les protéines et les glucides ensemble a tendance à stabiliser la montée de sucre dans le sang, ce qui arrive quand vous mangez uniquement des glucides (en voulant éviter la combinaison féculents-protéines). Lisez aussi : Indice Glycémique (IG) et Charge Glycémique (CG) des aliments.


Avez-vous déjà suivi les règles de combinaison alimentaire avant d'observer des bienfaits santé ? Ou au contraire, trouvez-vous que la combinaison des aliments est un mythe ? Lisez les commentaires ou donnez votre avis en cliquant ici (vos commentaires seront affichés après modération, ne postez pas plusieurs fois le même avis). Vous pouvez aussi réagir sur le forum.



Les personnes vivant en Occident auraient un gène qui les prédispose à avoir plus souvent envie de manger et de boire de l'alcool.

Les occidentaux seraient génétiquement programmés pour manger des aliments mauvais pour la santé et boire de l'alcool, selon l'analyse de l'ADN. Telle est l'interprétation que l'on pourrait faire à partir des conclusions d'une étude écossaise récente. Les chercheurs ont découvert que les Européens sont plus susceptibles que les Asiatiques d'avoir "des gènes qui les pressent à se gaver d'aliments gras, de bières et de vins". Lisez aussi :Les styles de vie sains peuvent vaincre les mauvais gènes.

Cette recherche menée dans un laboratoire avait enquêté sur le rôle du gène galanine dans les préférences alimentaires et l'humeur. La molécule de la protéine galanine codée par le gène est produite dans les endroits du cerveau qui sont impliqués dans les émotions et la mémorisation. Lisez aussi les aliments pour optimiser la mémoire.

Des études précédentes avaient suggéré que la galanine pourrait influencer la consommation de graisse, l'anxiété et les comportements liés à l'humeur chez les rongeurs. Tandis que des études menées sur des humains avaient suggéré une association avec l'alcoolisme et d'autres comportements qui rendent dépendants. Lisez aussi les 12 aliments à manger pour être de bonne humeur.

Cette étude écossaise a enquêté sur la manière dont le gène galanine est réglé dans les neurones du cerveau et, précisément, si les séquences d'ADN régulatrices positionnées près du gène pourraient agir en tant qu'interrupteur génétique (activant ou désactivant le gène).

A l'heure actuelle, des implications très limitées peuvent être tirées de cette étude. Le gène galanine et son protéine codée pourraient être impliqués dans la régulation de la consommation de nourritures et d'alcools, mais d'autres gènes pourraient également être impliqués (potentiellement). Et il n'existe aucune garantie que les séquences d'ADN examinées ici soient les principaux facteurs de régulation pour le gène.

Des preuves beaucoup plus convaincantes sont nécessaires afin de conclure que les personnes vivant en Occident sont programmées pour devenir obèses. Une alimentation saine (avec une consommation modérée de boissons alcoolisées notamment) et la pratique régulière d'exercices physiques sont les meilleures façons de garder un style de vie sain, peu importe la génétique d'une personne. Lisez aussi : Suivre une alimentation saine pour perdre du poids.


D'où vient cette étude ? Elle était réalisée par des chercheurs de l'Université d'Aberdeen (Ecosse). L'étude était publiée dans la revue scientifique à comité de lecture "Neuropsychopharmacology".


De quel type d'étude s'agit-il ? Cette étude visait à enquêter davantage sur le rôle de la galanine dans les préférences alimentaires et les humeurs et, précisément, sur la manière dont le gène galanine est régulé (activé ou désactivé).

La galanine est un peptide constitué d'une chaîne de 30 acides aminés. Ce peptide est produit dans diverses régions du cerveau. Ces régions incluent l'amygdale (une zone du cerveau qui serait impliquée dans le traitement des émotions) et des régions spécifiques de l'hypothalamus (une zone du cerveau qui relie le système nerveux au système hormonal, et qui joue un rôle dans la régulation de la température du corps, la faim, la soif et le sommeil). Lisez aussi : Déséquilibre hormonal et prise de poids : causes, symptômes.

Les chercheurs disent que d'anciennes études menées sur des rongeurs avaient trouvé que l'expression de la protéine galanine dans le nucléus paraventriculaire de l'hypothalamus influence leur consommation d'alcool et leur préférence alimentaire. D'autres études réalisées sur des souris avaient indiqué que la galanine pourrait influencer l'anxiété et les comportements liés à l'humeur. Lisez aussi les aliments à manger pour lutter contre le stress.

Cependant, des études récentes menées sur des humains avaient montré que différentes formes du gène galanine ont été associées à un taux de triglycérides (taux de graisse dans le sang) élevé, tandis que d'autres études ont démontré que les variations dans le gène galanine entre les individus pourraient jouer un rôle dans le risque d'être dépendants de l'alcool ou d'autres comportements addictifs. Lisez aussi : Triglycerides : tout savoir pour réduire le taux de triglycérides.

En se basant sur des études existantes, l'étude écossaise visait à examiner les séquences d'ADN régulatrices à forte proximité à ce gène galanine qui pourraient jouer un rôle dans l'activation ou la désactivation de ce gène galanine. Le fait que d'autres études avaient noté que le gène galanine a un mode d'expression très précis chez une variété de modèles d'animaux, suggère que le système de contrôle essentiel au fonctionnement des gènes est susceptible de rester également inchangé pendant des millions d'années. Actuellement, les chercheurs avaient pour objectif d'analyser ces séquences régulatrices "hautement conservées".


Qu'implique cette étude ? Cette recherche impliquait des cellules d'un type de cancer du cerveau appelé neuroblastome. Ces cellules sont souvent utilisées pour modéliser des neurones (cellules du cerveau) dans la culture cellulaire et les souris obtenues par manipulation génétique. Les chercheurs utilisaient une base de données contenant les séquences d'ADN de divers animaux pour identifier une séquence d'AND positionnée à forte proximité au gène galanine qui était hautement conservé entre les espèces. Les chercheurs appelaient cette séquence galanine 5.1. Lisez aussi : Aliments et cerveau : alimentation pour la puissance du cerveau.

Les chercheurs avaient alors fabriqué des souris génétiquement modifiées dans lesquelles la région de galanine 5.1 était marquée afin qu'ils puissent voir dans quelles régions du cerveau et de la moelle épinière cette région d'ADN était active. Les chercheurs utilisaient alors les modèles de culture cellulaire afin de voir comment la séquence de galanine 5.1 affectait l'activité du gène galanine.

Les chercheurs suggéraient que la régulation inappropriée du gène galanine pourrait jouer un rôle dans l'obésité, l'alcoolisme et les troubles de l'humeur. Ils utilisaient une base de données de séquences d'ADN pour chercher de petites variations dans la séquence (polymorphisme) de la région galanine 5.1. Puis les chercheurs avaient utilisé les neurones des souris pour créer un modèle de culture cellulaire afin d'essayer de déterminer si ces polymorphismes pourraient altérer l'activité de la région galanine 5.1. Lisez aussi : Réduire les risques de maladies du cerveau par l'alimentation.


Quels étaient les résultats de base ? A partir de leurs expériences initiales de culture cellulaire, les chercheurs avaient trouvé que la galanine 5.1 agissait comme stimulant à la région de l'ADN responsable de l'activation du gène galanine (améliorait son action).

Quand les chercheurs avaient regardé les séquences de galanine 5.1, ils avaient trouvé que deux sites dans la région galanine 5.1 pourraient être différents d'une personne à l'autre. Dans le premier site, certaines personnes avaient un "G" tandis que d'autres avaient un "C". Dans le second site, certains avaient un "G" tandis que d'autres avaient un "A".

Tout le monde a 2 copies d'un gène, qui sont appelées "allèles". Les chercheurs avaient trouvé que chez 70 à 83% des humains, les deux allèles étaient "G" (in extenso "GG"). Cependant, environ 17% de la population européenne, 20 à 26% de la population africaine, et environ 29% de la population asiatique avaient un "C" et un "A" dans les deux endroits (in extenso "CA"). L'étude des cellules du cerveau des souris avait démontré que les variants "GG" de galanine 5.1 avait une activité plus forte que les allèles "CA" (qui étaient 40% moins actifs). Lisez aussi :Réponse du cerveau à la vue des aliments et stabilisation du poids.


Comment les chercheurs interprétaient les résultats ? Les chercheurs concluent que leurs conclusions montrent que la région d'ADN appelée galanine 5.1 a un rôle dans l'activation de l'expression galanine. Dans leur discussion, ils disent qu'il serait intéressant de déterminer s'il existe une différence dans la proportion des gens qui ont chaque variation de galanine 5.1, et leur capacité à perdre du poids. Les chercheurs discutent aussi si la galanine pourrait jouer un rôle dans les maladies dépressives. Ils ajoutent qu'ils souhaitent explorer davantage le rôle de galanine 5.1 et ses variants allèles dans les maladies dépressives. Lisez aussi : La dépression provoque-t-elle la prise de poids ?


La bactérie E. coli fait des ravages toutes les quelques années. Lisez nos conseils pour tuer les souches toxiques de cette bactérie.



E. coli est un type courant de bactérie qui peut pénétrer les aliments tels que le boeuf ou les légumes. E. coli est l'abréviation du terme médical "Escherichia coli". Ce qui est étrange avec cette bactérie (et avec beaucoup d'autres) est qu'elle n'est pas toujours nuisible pour vous. L'E. coli vit normalement à l'intérieur de vos intestins, où elle aide votre organisme à décomposer et à digérer les nourritures consommées. Malheureusement, certains types (appelés des souches) de E. coli peuvent traverser l'intestin pour aller dans le sang. Il s'agit d'une maladie rare, mais qui peut causer une infection très grave. Lisez aussi : Contamination alimentaire : 10 aliments les plus souvent contaminés.

Quelqu'un qui souffre d'une infection à l'E. coli peut présenter les symptômes suivants :
  • Crampes abdominales, douleurs au ventre,
  • Vomissement,
  • Diarrhée, parfois avec des traces de sang.

Une souche très toxique d'E. coli fût trouvée dans certains hamburgers vendus dans des fast-food en 1993, sur des épinards frais en 2006, et plus récemment sur des graines germées (une contamination alimentaire partie de l'Allemagne, qui a provoqué près de 50 décès, plus de 100 cas graves et plus de 3 000 malades confirmés dans 16 pays européens à cause d'une souche particulièrement virulente d'E. coli) en mai et juin 2011. Lisez aussi : Intoxication alimentaire : causes, symptômes, traitement.

Le boeuf peut contenir l'E. coli parce que cette bactérie infecte souvent le bétail. Elle peut se trouver dans les viandes qui viennent du bétail et elle se trouve aussi dans leurs excréments (appelés le fumier). Des excréments de vache dans votre nourriture ? Comment cela peut-il arriver ? Pas intentionnellement évidemment, mais cela peut se produire si le fumier est utilisé comme engrais (une pratique courante pour aider les plantes à croître) ou si l'eau contaminée par l'E. coli est utilisée pour irriguer les récoltes.


> LES ALIMENTS À SURVEILLER
La bactérie E. coli peut être contaminée d'une personne à l'autre, mais une infection grave à l'E. coli est plus souvent liée aux nourritures contenant cette bactérie. La personne mange la nourriture contaminée et tombe malade. Lisez aussi : Devriez-vous arrêter de faire un régime quand vous êtes malade ?

Voici certains aliments qui peuvent provoquer l'intoxication à l'E. coli :
  • Le boeuf haché insuffisamment cuit (utilisé notamment pour les hamburgers),
  • Les légumes qui ont poussé dans le fumier de vaches ou nettoyés dans l'eau contaminée (par cette bactérie),
  • Le jus de fruits qui n'est pas pasteurisé (la pasteurisation est un processus qui utilise la chaleur pour exterminer les microbes).


> COMMENT TUER LA BACTÉRIE E. COLI PRÉSENTE DANS VOS ALIMENTS ?
La chaleur peut tuer la bactérie E. coli, alors les experts recommandent aux gens de faire cuire le boeuf (surtout le boeuf haché) jusqu'à ce qu'il soit bien cuit et ne soit plus rose. Faites bien cuire tous les boeufs hachés et les hamburgers, totalement. Lisez aussi les 9 modes de cuisson sains.

Parce que le boeuf haché peut avoir une couleur marron avant que les bactéries pouvant causer des maladies puissent être exterminées, utilisez un thermomètre numérique pour nourritures pour vous assurer que la cuisson est complète, dépassant une température interne d'au moins 71°C. Lisez aussi : Chauffer les nourritures au four à micro-ondes : quels dangers ?

Si vous recevez un hamburger pas assez cuit ou une nourriture contenant du boeuf haché insuffisamment cuit dans un restaurant, renvoyez le à la cuisine pour le faire cuire davantage. Demandez de nouveaux pains et une assiette propre aussi. Evitez de manger des steaks hachés qui soient encore rose au milieu. Lisez aussi les 8 pires viandes pour votre santé.

Choisir les jus de fruits pasteurisés sont une façon d'éviter une infection possible.

Certains experts recommandent de laver et de frotter les légumes avant de les manger pour éviter la bactérie E. coli. Mais d'autres experts disent que cette bactérie est très difficile à enlever une fois qu'elle a contaminé les aliments frais (comme les épinards, les laitues, les oignons). La solution ultime selon eux consiste à prendre davantage de précautions afin que la bactérie E. coli n'entre pas en contact avec les récoltes.

Evitez de répandre des bactéries nuisibles dans votre cuisine. Gardez les viandes crues séparées des nourritures prêtes-à-manger. Nettoyez les mains, les surfaces de travail et les ustensiles avec de l'eau chaude savonneuse après qu'ils soient entrés en contact avec la viande crue. Ne placez jamais des hamburgers cuits sur une assiette non nettoyée qui contient des steaks hachés crus. Nettoyez les thermomètres après chaque test de température des steaks hachés. Lisez aussi nos 10 conseils pour cuisiner plus sainement.

N'avalez pas l'eau du lac, de l'océan ou de la piscine. Si l'eau contient un déchet humain, elle peut contenir la bactérie E. coli.

Nettoyez toujours vos mains après avoir été aux toilettes et avant de manger. Il y a beaucoup de bactéries dans vos excréments. Vous ne voulez certainement pas manger accidentellement une partie de ces bactéries nuisibles.


> CAS PARTICULIER : COMMENT TUER LA BACTÉRIE E. COLI PRÉSENTE SUR LES LÉGUMES ?
Beaucoup de gens étaient (et continuent à l'être) nerveux à l'idée de manger des légumes crus (en ayant le souvenir de l'infection très virulente issue de graines germées cultivées en Allemagne en tête). Ce n'est donc pas une surprise de trouver beaucoup de conseils sur Internet en ce moment qui vous disent de nettoyer puis de faire sécher vos légumes dans l'eau de javel, dans le peroxyde d'hydrogène, dans le vinaigre, dans l'iode, voire dans le liquide-vaisselle. Lisez aussi : Iode : oligo-élément pour la santé de la thyroïde, carence en iode.

N'importe laquelle des méthodes précédentes peuvent aider à enlever la saleté en surface, les résidus de pesticides, les virus et certains microbes (pour cela, nettoyer des aliments frais avec de l'eau de robinet plate peut aussi suffire). Mais aucune de ces méthodes ne constitue une façon fiable d'éliminer la bactérie E. coli ou d'autres pathogènes dangereux.


En effet, nettoyer les légumes ne suffit pas pour supprimer l'E. coli. Les souches les plus toxiques de cette bactérie nuisible peuvent être particulièrement difficiles à exterminer. Il s'avère que ces souches ne sont pas si invincibles, mais elles ont simplement développé quelques tactiques de survie très intelligentes.

Si ces bactéries E. coli étaient simplement en train de flotter dans un seau d'eau, un peu de javel voire de vinaigre les tueraient immédiatement. Mais une fois que cette bactérie nuisible s'est attachée à la surface d'un légume, elle devient beaucoup plus difficile à tuer.

Quand ces bactéries E. coli s'attachent à une surface, elles produisent une substance appelée "biofilm", qui recouvre les bactéries dans une sorte de coquille et les aide à coller à tout ce qu'elles peuvent saisir. Cet enrobage permet à ces bactéries d'éviter d'être emportées, et les protège également des produits chimiques qui pourraient autrement les invalider. En d'autres termes, ajouter quelques gouttes d'eau de javel à l'eau que vous utilisez pour nettoyer les légumes tuera n'importe quelle bactérie dans l'eau mais ne fera pas grande chose sur les bactéries présentes sur les légumes. Lisez aussi les 9 meilleurs légumes verts.

L'E. coli ne fait pas que s'asseoir sur la surface des légumes toutefois. Les bactéries peuvent aussi pénétrer les tissus internes de la plante, où aucun désinfectant ne peut les atteindre. Et voici une autre raison pour laquelle la désinfection chimique ne peut pas garantir votre sécurité alimentaire. Même si un désinfectant pouvait réussir à tuer 99,9% des bactéries présentes, cela pourrait toujours laisser des milliers de cellules viables, or ill ne suffit que d'une de ces cellules pour vous rendre malades. Lisez aussi : Flore intestinale : liens entre bactéries intestinales et obésité.


Est-ce que l'irradiation des aliments peut tuer l'E. coli ? Il existe seulement deux façons fiables d'exterminer la bactérie E. coli dans les nourritures : l'irradiation et la cuisson. Bien que l'irradiation soit à la fois sans dangers et efficace, elle n'est pas utilisée à grande échelle dans beaucoup de pays occidentaux, principalement parce que les consommateurs ne se sentent pas encore à l'aise avec la technologie. La certification "biologique" interdit également l'irradiation des aliments. Lisez aussi : Aliments pour prévenir l'empoisonnement par radiation nucléaire.


Est-il sans danger de manger des légumes crus ? Avons-nous besoin de dire au revoir aux salades et d'autres légumes crus pour toujours ? Pas nécessairement. Nous pensons qu'il s'agit d'un problème de comprendre et de gérer les risques. Globalement, vos risques d'être infectés par l'E. coli ou par d'autres pathogènes dangereux d'origine alimentaire à partir des légumes crus sont très faibles. Lisez aussi nos 10 astuces pour consommer plus de légumes.

Néanmoins, les petits enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes, et d'autres personnes ayant un système immunitaire affaibli pourraient avoir beaucoup plus de difficultés à combattre un pathogène d'origine alimentaire. Si votre résistance est diminuée, ou si vous voulez simplement réduire votre risque d'être infecté à néant, évitez tous fruits ou légumes non cuits, ainsi que les produits laitiers (ou jus de fruits) non pasteurisés, et veillez à ce que tous les oeufs, viandes, poissons soient bien cuits. Lisez aussi comment renforcer le système immunitaire.

Même si vous êtes en pleine forme et tolérant au risque, il serait sage d'éviter des légumes et fruits crus si une quelconque sorte de contamination est signalée ou soupçonnée (comme pendant une déclaration active par exemple) jusqu'à ce que la source soit identifiée. Autrement, les experts pensent que les bienfaits nutritionnels (sans mentionner les plaisirs culinaires) des fruits et légumes frais et crus surpassent généralement le petit risque. Lisez aussi : Manger cru : bienfaits d'une alimentation crue (avec aliments crus).


Comment nettoyer vos légumes ? Même s'il n'existe aucune garantie contre la bactérie E. coli, vous devriez nettoyer les fruits et légumes crus bien avant de les manger. Si vous voulez utiliser quelque chose plus sophistiquée que l'eau du robinet, RegimesMaigrir.com vous recommande du vinaigre blanc distillé. Ce type de vinaigre n'est pas cher, sans danger et efficace pour réduire la saleté de surface, la cire, les résidus de pesticides. Le vinaigre peut même tuer certains microbes. Lisez aussi : Remèdes naturels pour soigner les bobos de l'été.

Egalement, ne sous-estimez pas la valeur d'un peu d'huile de coude. Frotter les aliments frais vigoureusement avec vos mains ou frotter avec une brosse douce est une bonne façon d'enlever des saletés. Veillez simplement à ce que vos mains et/ou votre brosse végétale soient propres afin que vous ne finissiez pas par transférer des saletés ou des bactéries aux aliments (surtout les légumes).

Si malgré vos conseils, vous utilisez malgré tout l'eau de javel, de l'iode ou tout autre agent désinfectant sur vos légumes, veillez à bien les rincer avant de les manger. Surtout, RegimesMaigrir.com vous déconseille d'utiliser du liquide-vaisselle ou du savon pour nettoyer les aliments frais parce qu'ils contiennent souvent des ingrédients qui peuvent rendre votre estomac malade s'ils sont ingérés. Lisez aussi : 6 conseils pour nettoyer votre alimentation.


> QUE FERA LE MÉDECIN ?
Si quelqu'un présente des symptômes d'intoxication à la bactérie E. coli, le médecin effectuera quelques tests sanguins et prendra un échantillon de l'excrément du patient. Le sang et l'excrément pourront être vérifiés pour voir si une souche nuisible d'E. coli est présente. Même si la diarrhée fait partie des principaux symptômes, le patient ne devrait pas prendre des médicaments anti-diarrheiques parce qu'ils pourraient ralentir la durée de rétablissement. Lisez aussi : Diarrhee : aliments à manger et à éviter en cas de diarrhée.

Certains patients récupèrent à domicile, tandis que d'autres ont besoin d'être à l'hôpital. Dans certains cas, l'intoxication à l'E. coli peut provoquer de dangereux problèmes de rein.


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